L’élite montréalaise s’installe à l’extérieur de la vieille ville dans un quartier bourgeois : « Le Mille Carré ». À cette époque, différents types d’habitations sont édifiés : Les habitations pavillonnaires (1840) reflètent l’époque faste du Quartier où de riches marchands affichent leur notoriété, ces grandes demeures sont implantées sur de larges terrains aménagés.

Les maisons en rangées (1890 à 1915), d’influences italiennes, britanniques ou écossaises sont construites selon un plan d’ensemble, et caractérisées par un recul par rapport à la rue. Construites en pierre de calcaire ou en grès rouge, elles sont décorées de pignons, de mansardes, d’oriels et de tourelles.

Les maisons contiguës, résidentielles et construites selon un plan et ornement individuel. Elles sont séparées par des murs mitoyens.

Conciergeries (1910-1955), Le Sherbrooke construit en 1889 est le premier immeuble à appartements de Montréal (angle rue Crescent et Sherbrooke). Entre 1920 et 1930, Le Château et L’Acadia viennent rehausser le caractère noble de la rue Sherbrooke.

Après la Seconde Guerre Mondiale, le phénomène de commercialisation s’étend le long des rues Bishop, Crescent et de la Montagne, reliant ainsi la rue commerciale Sainte-Catherine à la prestigieuse rue Sherbrooke.

L’architecture se modifie au cours des années 1960, après plusieurs démolitions afin de créer des artères mieux adaptées à la circulation tout en facilitant l’implantation du métro. De grands édifices à appartements et des gratte-ciel logeant des bureaux sont érigés. Ces tours sont caractérisées par l’emploi du béton armé.

La plupart de ces splendides demeures rehaussent toujours ce charmant secteur appelé aujourd’hui : Le Quartier du Musée.